ETAT DES LIEUX FIN 2022 ENJEUX POUR LA PRESQU’ÎLE

Commission Terre – L’état des lieux à fin 2022

 L’année 2022 qui vient de s’écouler, a été à la fois d’une violence sans précédent, mais aussi un révélateur des enjeux majeurs, certes identifiés de longue date, mais amplifiés par les évènements que nous venons de vivre, à l’échelle mondiale comme dans nos territoires. Plus que jamais, le slogan « Thing global, act local » s’applique, et nous impose d’anticiper de façon proactive et réaliste les éléments sur lesquels nous devons nous focaliser, notamment ceux induits par l’aggravation de certains phénomènes météorologiques liés au changements climatiques, comme les feux de forêt, les vents parfois extrêmes avec des tornades très localisées, les submersions marines, le recul (rapide) du trait de côte, la gestion des ressources en eau et des déchets, mais encore les problèmes de mobilité à l’heure du télétravail, la production et la distribution des énergies, l’habitat et la préservation des espaces fragiles, le logement des personnels et employés sédentaires face à un foncier toujours plus inabordable, la sécurité et la sureté dans nos territoires, notamment en période de transhumance estivale, etc. 

Les problématiques restent plus que jamais poly complexes, le PALCF contribuant de façon pertinente depuis plus de 50 ans – et la mémorable bataille du Mimbeau, à apporter un éclairage avisé aux élus et responsables locaux, et au-delà.

Grâce aux partenariats, propositions et recommandations, auprès des services de la mairie de Lège-Cap Ferret, mais également des nombreux organismes et acteurs qui œuvrent en région Nouvelle Aquitaine et plus particulièrement autour du Bassin d’Arcachon, l’association poursuit sa mission : Alerter, S’informer, Informer et Proposer. Cette collecte, analyse et dissémination de l’information, est à destination des acteurs locaux, de nos adhérents mais d’une façon plus générale, du grand public.

Dans le cadre d’une approche triennale 2023-2026, période au terme de laquelle nous élaborerons de nouvelles priorités, nous allons concentrer nos études, analyses et travaux sur des sujets à enjeux majeurs qui concernent l’avenir de la presqu’île du Cap Ferret. La Commission Terre a dressé une liste de thèmes d’importance (sans ordre particulier), liste qui se veut exhaustive tout en gardant la flexibilité nécessaire dans un tel exercice, les incendies tragiques et inattendus de l’été 2022 en étant la meilleure raison..

Plan De Mobilités Simplifié (PDMS) de la Communauté d’Agglomération du Bassin d’Arcachon Nord (COBAN)

Ce qu’il faut retenir des réunions récentes, notamment celle du 25 juillet 2022, s’articule autour de trois axes : la préservation du foncier, en particulier l’abandon du projet de contournement routier du Nord Bassin, l’enjeu environnemental avec en ligne de mire la diminution de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre, mais également la pertinence des stratégies retenues dans le PDMS, cantonnant sa version actuelle à une simple « transition » vers le développement des transports alternatifs à la voiture. Ce qui reste d’une ambition très limitée et insuffisante vers un plan de mobilité résolument novateur, avec une large place à la notion de « durable », prônant l’utilisation des panneaux solaires, le stockage possible de l’énergie ainsi produite sous forme d’hydrogène liquide afin d’alimenter les bus électriques à pile à hydrogène, choix déjà entérinés par plusieurs municipalités. Il va sans dire que ce PDMS perfectible impliquerait concomitamment une réduction drastique des déplacements, grâce à des aménagements urbains spécifiques, le développement du télétravail, le rapprochement du logement et du lieu de travail, voire la création d’espaces mixtes logement/travail.

L’orientation stratégique retenue à ce jour, partirait de l’hypothèse – dans un monde idéal :

✓ du report modal de la voiture vers le vélo, ce qui semble assez illusoire compte tenu de l’encombrement des rames TER actuelles, des moyens très insuffisants de recharge des vélos électriques et d’une météo pas toujours clémente. La recherche de réduction des flux d’automobiles sur la RD3 (desservant Lège-Cap Ferret, Lanton, Biganos, Facture, etc.) reste un enjeu majeur ;

✓ d’une densification du réseau actuel de transport en commun, en combinant lignes structurantes, de rabattement et urbaines, avec une augmentation significative du budget transport de 30% . Remarque est faite qu’aucune alternative à la route n’est proposée pour les lignes urbaines ;

✓ de la réutilisation du tracé de l’ancienne voie ferrée par un transport ferroviaire, voire aérien (des solutions de transport par drones sont à l’étude), avec à la clé un avantage écologique important.

Cependant, selon des études récentes, le premier frein à la mobilité collective restant la facilité de stationnement (si c’est facile, à quoi bon proposer des alternatives…), on s’aperçoit que les seules lignes de transport en commun qui fonctionnent sont celles qui partent d’Arcachon, où une partie du centre-ville est piétonnier et où le stationnement est payant. Des itinéraires inter-quartiers ainsi que des infrastructures supplémentaires, comme des parkings de stationnement, seront donc indispensables au succès de l’usage intensif des transports en commun.

Syndicat Mixte du Bassin d’Arcachon et du Val de l’Eyre (SYBARVAL) – Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) et Projet d’Aménagement Stratégique (PAS)

 La richesse environnementale et paysagère caractérise le Bassin d’Arcachon et le Val de l’Eyre. Ce milieu vivant est cependant soumis à diverses pressions que le SCoT doit identifier et atténuer, dans le cadre de ses compétences.

Les premières décisions d’engager un nouveau schéma de cohérence datent de 2018, avec deux objectifs majeurs : (1) fixer l’engagement du territoire dans la transition énergétique et (2) respecter le patrimoine paysager et écologique, en préservant son capital naturel exceptionnel. La restitution des travaux menés à ce jour a fait l’objet d’un débat public le 17 novembre 2022, conduisant à l’adoption du PAS, le nouveau SCOT ayant ainsi franchi l’avant-dernière étape de son élaboration.

Plus que jamais, du fait des tensions entre nations et des conflits armés, mais aussi des choix politiques en matière de mix énergétique, et compte tenu des problèmes liés à la pénurie des énergies, la stratégie territoriale du Plan Climat Air Energie (PCAE) affiche clairement ses objectifs très ambitieux (trop, voire irréalistes pour certains ?). Informations reprises d’ailleurs dans l’article en page <X> de ce bulletin, intitulé Energies Renouvelables et Collectivités Territoriales :

  • Diminution de 50% des consommations d’énergie ;
  • Multiplication par 3 de la production d’énergies renouvelables pour atteindre 50% de la consommation d’énergie totale en 2050 ;
  • Réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40% d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990.

Tous les acteurs retiennent le caractère exceptionnel du territoire, labellisé Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte en 2018, obligeant à penser un développement harmonieux préservant les espaces naturels les plus sensibles, tout en continuant à le développer pour les résidents actuels, mais aussi pour l’accueil de nouveaux entrants, habitants ou activités économiques.

Enfin, deux autres objectifs se focalisent plus particulièrement sur (3) placer l’amélioration de la vie quotidienne au cœur du projet territorial, mais aussi (4) assurer l’avenir du territoire par une économie attractive, performante, durable, en soutenant les filières historiques et locales, ainsi qu’en renforçant les filières innovantes.

A ce titre, l’aménagement du territoire – qui est une préoccupation majeure pour notre association PALCF depuis 50 ans, vise à privilégier la qualité et le cadre de vie, en préservant les spécificités et identités des territoires, et en veillant à accroitre la mixité urbaine et fonctionnelle de proximité. L’ambition est clairement d’inscrire la question des mobilités au cœur du projet d’aménagement.

Le projet d’avenir pour le développement économique dans les territoires, vise un renforcement et un développement soutenu des filières déjà existantes, comme les cultures marines et la sylviculture, mais aussi le soutien aux filières émergentes, permettant de définir des axes économiques intégrant les activités agricoles et touristiques, ancrés sur l’ensemble des potentiels du territoire et de ses forces vives.

Le SCoT est également l’occasion de questionner le développement du territoire, et ainsi notamment de consolider une économie née de la mer et de la forêt, liée aux compétences traditionnelles et aux savoir-faire locaux. 

Le PAS se développe ainsi en 3 axes : Préserver, Accueillir, Conforter et 12 objectifs, déclinés de façon synthétique :

Préserver (le changement climatique étant un enjeu structurant du projet de territoire)

  1. Protéger l’ensemble des espaces naturels, en préservant le socle structurant des écosystèmes, notamment les forêts dunaires et la forêt usagère, identifiés comme sensibles et identitaires. Le Document d’Orientation et d’Objectifs (DOO) cartographie les réservoirs de biodiversité qui font la richesse du territoire, afin de strictement les protéger de toute urbanisation, tout en prenant en compte la loi Littoral de 1986, qui laisse aux décideurs locaux la possibilité d’adapter la loi aux spécificités locales ;
  2. Garantir en qualité et quantité la ressource en eau, malgré la baisse des précipitations. De même le SCoT doit préserver la qualité des eaux marines et des rivages. L’adaptation des différents usages de l’eau doit prendre en compte la disponibilité en quantité et en répartition de la ressource. Les collectivités compétentes doivent s’engager avec détermination dans la maitrise de la performance des réseaux et la sécurisation de la ressource, ainsi que l’optimisation des usages pour une meilleure économie en eau ;
  3. Favoriser les économies d’énergie, le PCAE du territoire affichant des objectifs décennaux ambitieux. Parmi les plus prégnants, l’amélioration du bilan énergétique des bâtiments existants, mais aussi la réduction des déplacements contraints et l’utilisation de sources d’énergies alternatives (biogaz, géothermie, hydrogène vert) ;
  4. Prévenir les risques, incendies, submersions marines, tornades, apparition de nouvelles espèces comme le moustique tigre ou la spartine, pour protéger les populations, par un aménagement raisonné du territoire. Parmi les aspects les plus préoccupants, le retrait rapide du trait de côte, intensifié par les phénomènes climatiques extrêmes. La prévention du risque lié à la dégradation de la qualité de l’air pèse de plus en plus sur les populations locales, principalement du fait de l’activité industrielle, mais également les particules fines émises par le transport routier ;
  5. Atténuer les effets du changement climatique, par l’application de la stratégie du PCAE de réduction des consommations des énergies fossiles versus le développement des Energies Renouvelables (EnR), qui doit entrainer la baisse des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES), en particulier celles issues des mobilités et des bâtiments, mais aussi renforcer le stockage du carbone, notamment par la couverture boisée et le maintien des feuillus existants. L’acidification des océans couplée au ruissellement des eaux pluviales, pèse sur la qualité de l’eau, le SCoT ayant aussi pour vocation de suivre l’évolution des eaux marines dont la qualité dépend du traitement des effluents, ainsi que de gérer l’imperméabilisation des sols pour éviter les phénomènes de ruissellement des résidus polluants dans les fossés, crastes et cours d’eau, ainsi que dans le Bassin d’Arcachon. Par ailleurs, le SCoT fixe des objectifs précis à 30 et 100 ans afin d’anticiper les risques d’érosion du littoral et de submersion marine, en s’appuyant sur les scénarios formulés par le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), aux horizons 2050 et 2100, mais aussi fixe des objectifs afin d’adapter le territoire aux risques d’inondation par crues et remontée de nappe. Après l’épisode douloureux de l’été 2022, les feux de forêt constituent un risque majeur sur le territoire, phénomène amplifié par la sécheresse et les pics de chaleur, le SCoT fixant des règles et préconisations harmonisées et cohérentes en relation avec les Défenses de la Forêt Contre les Incendies (DFCI), mais aussi à vocation de développer une culture du risque. Enfin, plusieurs thèmes complètent les attendus du SCoT, en particulier l’adaptation de la filière touristique aux hausses des températures, l’attractivité du territoire pour les personnes âgées, et la volonté de développer un foncier dédié au rapprochement de l’emploi au plus près de la population pour lutter contre les déplacements contraints.
    • Accueillir (cadre de vie des habitants et visiteurs du territoire)
  6. Organiser l’armature urbaine et encadrer l’accueil de nouveaux habitants, essentiellement d’ailleurs à l’intérieur du tissu urbain, en veillant à maitriser la croissance afin de ne pas dépasser 200.000 habitants permanents sur le territoire en 2040. Le foncier encore libre est mobilisé pour la construction de logements et d’offres de service ou de commerces. Le PAS spécifie que les nouvelles opérations devront intégrer le parcours résidentiel des habitants, en proposant divers produits d’habitat, intégrés dans des formes urbaines denses, adaptés à des populations pouvant trouver un logement abordable, en particulier des logements sociaux, avec une attention particulière pour les saisonniers. Un renforcement des réseaux de commerce et services devra faciliter l’implantation dans les centralités, bien que les extensions foncières des zones commerciales soient interdites.
  7. Garantir un accueil qualitatif des visiteurs en toutes saisons, le BARVAL étant un territoire globalement attractif, mais qui présente des enjeux différenciés, les communes littorales cherchant plutôt à limiter l’afflux touristique, notamment en répartissant l’accueil des vacanciers au long de l’année, alors que les espaces rétro-littoraux souhaitent plutôt mettre en valeur leurs atouts touristiques. L’armature d’accueil sera organisée autour de 3 catégories d’espaces, un pôle régional, des pôles territoriaux et des centres-bourgs, tout en optimisant le foncier déjà urbanisé. Les collectivités devront chercher à orienter l’offre en logements de façon à correspondre aux profils des ménages présents sur le territoire, mais également à celui des ménages qu’elles souhaitent accueillir. Le SCoT fixe à 8800 logements supplémentaires à 2030, et environ 8600 nouveaux à 2040. Une réponse appropriée devra être proposée pour le logement des travailleurs saisonniers, ainsi que la prise en compte des besoins en logements sociaux. Enfin, du fait du vieillissement de la population, le maintien du niveau de l’offre de santé sera préservé.
  8. Améliorer et diversifier les mobilités, avec en particulier un renforcement de l’offre en transports en commun, des interconnexions entre réseaux et un maillage plus efficace. Le territoire bénéficie déjà d’une desserte routière et ferrée structurée, grâce à la présence des autoroutes A63 et A660 et des départementales 106 et 1010 qui convergent toutes vers Bordeaux, ainsi que des 7 gares du territoire, qui entretiennent des liens forts avec la métropole bordelaise (Bordeaux est à 50 mn de la gare d’Arcachon). Cette accessibilité soutient l’attractivité du BARVAL, aussi bien résidentielle que touristique et économique. Le territoire entend conserver cette inscription régionale, ce qui implique un bon fonctionnement du réseau et son adaptation aux niveaux des flux et du cadencement. L’accueil de nouvelles populations et la saisonnalité nécessitent de réfléchir à l’échelle des trois intercommunalités au maintien de cette accessibilité et à l’ouverture vers d’autres territoires. La voiture garde sa place, mais des offres alternatives, comme le covoiturage, évitant l’autosolisme, doivent être proposées. Un effort doit être fait en matière d’installation de nouvelles bornes de rechargement électrique. Plusieurs projets nécessitent des approfondissements, d’une part sur les trois axes majeurs Nord-Sud entre Lège et Biganos, Marcheprime et Le Barp ainsi que Belin-Béliet et Mios, faisant apparaitre des besoins nouveaux d’infrastructures routières. Plus particulièrement, la liaison avec l’aéroport de Mérignac doit être repensée afin de limiter le flux de véhicules. Concernant la façade océane, l’accès aux plages et aux lieux touristiques reste à améliorer, notamment en proposant des alternatives à la voiture. Enfin, les trois intercommunalités ont mis en place des services de transport à la demande, et ont engagé des plans pluriannuels d’investissement dédiés aux pistes cyclables et aux services associés. A ce titre pour une pratique apaisée du territoire, des solutions de mobilité alternatives viendront compléter l’existant en favorisant par exemple les modes actifs à usage quotidien (marche à pied et vélo), ainsi que l’interconnexion aux grands itinéraires touristiques.
    • Conforter (le poids économique du territoire pour créer de l’emploi local)
  9. Renforcer l’économie productive du territoire, en consolidant les filières existantes et émergentes du territoire, notamment en optimisant le foncier disponible au sein des zones d’activités (hors zones commerciales), en le mutualisant ou en le requalifiant. Il est à noter que de nouvelles offres en immobilier d’entreprises seront nécessaires. Cependant l’organisation productive du BARVAL implique de prendre en compte la logistique de proximité, ainsi que le souhait de développer une économie plus qualifiée et d’accroître ainsi la valeur économique du territoire. La stratégie énergétique (territoire à énergie positive en 2050) prévoit une production d’énergies renouvelables sur l’ensemble du territoire, s’appuyant sur des sources variées comme l’électricité photovoltaïque, la géothermie, la méthanisation ou l’hydrogène. Le SCoT encourage par ailleurs une gestion raisonnée des déchets dans une logique d’économie circulaire, en passant par leur réduction et/ou leur valorisation.
  10. Consolider les filières existantes et émergentes du territoire, en valorisant en particulier les filières piscicole et ostréicole, bois et agricole, en lien avec les ressources primaires qui façonnent les paysages et renforcent l’identité du territoire, mais aussi en favorisant l’émergence de nouvelles entreprises tout en veillant à consolider les filières économiques historiques et structurantes (ostréicoles, sylvicoles, piscicoles et agricoles). Cet objectif de soutien aux filières traditionnelles et émergentes permet de proposer de l’emploi aux actifs résidents et de créer les conditions d’accueil prospères et qualitatives. Par ailleurs, pour répondre aux besoins de la population présente et à venir et en particulier s’adapter au vieillissement de la population, le BARVAL dispose d’une part de deux pôles santé importants (hôpital de La Teste de Buch et clinique d’Arès), d’autre part souhaite accroitre les activités en lien avec la filière santé et la silver économie(thalassothérapie, résidences médicalisées pour personnes âgées, etc.).
  11. Valoriser les ressources primaires qui façonnent les paysages et renforcent l’identité du territoire, en consolidant l’économie de la mer (en particulier la pêche et l’ostréiculture) et son adaptation aux enjeux du développement durable, et en garantissant le maintien des sites d’activités, par la nécessaire modernisation et adaptation des filières, notamment en permettant aux différents ports d’accueillir de nouveaux projets, dans le respect de la loi Littoral et autres règlementations en vigueur (domaine public maritime, règles liées aux différentes activités, etc.). Les actions veilleront à favoriser les débouchés locaux pour les produits de la mer. Enfin, le SCoT affichant comme priorité le maintien du massif forestier des Landes de Gascogne, le soutien des activités économiques liées à la forêt s’orientera vers une structuration de la filière sylvicole diversifiée et respectueuse de la biodiversité. En sus des activités bois-papier existantes (Smurfit Kappa), des complémentarités entre les différents segments de la filière bois seront recherchées pour la valorisation du bois, le développement du bois-construction (en orientant l’architecture), ainsi que l’utilisation des déchets liés à la filière sylvicole pour alimenter la filière bois-énergie et entrer dans le mix énergétique du territoire.
  12. Optimiser l’accessibilité numérique et les usages associés (accès au très haut débit), en renforçant la couverture téléphonique mobile et numérique, afin de garantir l’attractivité des territoires pour permettre l’implantation et le développement de nouvelles entreprises, accueillir de nouveaux ménages ou encore assurer une promotion touristique efficiente, ainsi qu’en accompagnant le développement de la fibre sur l’ensemble du territoire. A ce titre, les intercommunalités se sont engagées dans des projets ambitieux de couverture de leur territoire en fibre optique à l’horizon 2024, certains secteurs stratégiques étant cependant desservis en priorité, et en particulier les zones d’activités économiques, afin de ne pas entraver la compétitivité des entreprises, les espaces publics structurants, les sites touristiques de grande envergure. Par ailleurs, un panel de services numériques (e-services et applications spécifiques) sera développé afin de faciliter le quotidien. Par ailleurs, plusieurs tiers-lieux proposant un équipement numérique au service des actifs et des entreprises (FabLab, espaces de co-working), ont vu le jour et participent de la compétitivité du territoire. Le SCoT facilite le développement des espaces de télétravail afin de diminuer les déplacements.
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